Si les
dirigeants sont sûr d'eux ils n'ont pas besoin de coercition pour se faire
obéir, on leur fait confiance grâce aux interactions sociales pour survivre
comme la recherche de nourriture, de point d'eau, d'abri protecteur; également
pour la défense contre les prédateurs. Un apprentissage pour que les dominés
puissent plus tard avoir toutes les capacités, pour cela ils doivent être des
suiveurs et respecter les comportements de soumission.
Pour le chien c'est le maître qui est le leader, celui qu'on respecte
et en qui on a confiance, à condition que celui-ci possède les qualités
nécessaires pour éduquer. C'est assez aisé à obtenir puisque tout commence par les
ressources de survie: nourriture, boisson, confort du lieu de couchage qu'il
soit intérieur ou extérieur, stimulations naturelles lors de sorties.
Il est
évident que les deux principales erreurs sont l'anthropomorphisme qui considère
le chien comme un humain lui laissant la place de meneur, ou la brutalité pour
mettre en place les règles de base pour diriger.
En général les problèmes vont
apparaître comme chez l'ancêtre à la puberté, sauf que si chez le loup cela se
passe vers 2 ans, chez le chien c'est bien plus tôt, ce qui nécessite une
connaissance de l'apprentissage social et de l'éducation pour obéir aux
signaux, la base de la Méthode Naturelle qui peut débuter à 1 mois, donnant un
chien en parfaite harmonie avec son maître. On rejoint les notions de l'ancêtre
qui sont aisés à mettre en place, comme l'accès à la nourriture où les
dominants mangent en premier, la gestion des espaces (lieu de couchage défini
et zones interdites), celle des activités (exemple: en promenade c'est le
maître qui dirige, c'est lui qui décide du début et de la fin du jeu), celle
des comportements sexuels (le chien ne doit pas aller saillir la chienne du
voisin), etc.
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