Considérant
que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un
système nerveux possède
des droits particuliers,
Considérant
que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent
de graves atteintes à la
Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers la nature et envers
les animaux,
DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL
Dans l'esprit de la Méthode Naturelle Joseph ORTEGA!
Considérant
que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système
nerveux
possède
des droits particuliers,
Considérant
que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent
de graves atteintes à la
Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers la nature et envers
les animaux,
Considérant
que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par
l'espèce humaine du droit à
l'existence des autres espèces animales,
Considérant
que les génocides sont perpétrés par l’homme et menacent d’être perpétrés,
Considérant
que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes
entre eux,
Considérant
que l’éducation doit apprendre dès l’enfance à observer, comprendre, respecter
et aimer les animaux.
Article 1 :
Tous les
animaux naissent égaux devant la vie et ont des droits égaux à l’existence.
Article 2 :
1- Tout animal a droit au respect.
2-
L’homme, en tant qu’espèce animale, ne peut s’attribuer le droit d’exterminer
les autres animaux ou de les exploiter
en violant ce droit : il a le devoir de mettre ses connaissances au service des
animaux.
3- Tout animal a droit à l’attention , au soin
et à la protection de l’homme.
Article 3 :
1- Nul
animal ne sera soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la
mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et
non génératrice d’angoisse.
Article 4 :
1- Tout
animal appartenant à une espèce sauvage a le droit de vivre libre dans son
propre milieu naturel, terrestre,
aérien ou aquatique et a le droit de se reproduire.
2- Toute
privation de liberté, même à des fins éducatives, est contraire à ce droit.
Article 5 :
1- Tout animal appartenant à une espèce vivant
traditionnellement dans l’environnement de l’homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les
conditions de vie et de liberté qui sont propres à son
espèce.
2- Toute
modification de ce rythme ou de ces conditions qui seraient imposées par
l’homme à des fins mercantiles
est contraire à ce droit.
Article 6 :
1- Tout
animal que l’homme a choisi pour compagnon a droit à une durée de vie conforme
à sa longévité naturelle.
2-
L’abandon d’un animal est un acte cruel et dégradant
Article 7 :
Tout
animal a droit à une limitation raisonnable de la durée du travail, à une
alimentation réparatrice et au repos.
Article 8 :
1-
L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique
est incompatible avec les droits de
l’animal, qu’il s’agisse d’une expérimentation médicale scientifiques, ou
commerciale ou de toute autre
forme
d’expérimentation.
2- Les
techniques de remplacement doivent être utilisées et développées.
Article 9 :
Quand
l’animal est utilisé pour l’alimentation, il doit être, nourri, logé,
transporté et mis à mort sans qu’il en résulte
pour lui ni anxiété ni douleur.
Article 10 :
1- Nul
animal ne doit être exploité pour le divertissement de l’homme.
2- Les
exhibitions d’animaux et les spectacles utilisant les animaux sont
incompatibles avec la dignité de l’animal.
Article 11 :
1- Tout
acte impliquant, sans nécessité, la mort d’un animal et toute décision
conduisant à un tel acte constitue un
biocide, c’est à dire un crime contre la vie.
2- Le
massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont
des génocides.
Article 13 :
1-
L’animal doit être traité avec respect.
2- Les
scènes de violence dont les animaux sont victimes doivent être interdites au
cinéma et à la télévision, sauf si elles
ont pour but de démontrer une atteinte aux droits de l’animal.
Article 14 :
1- La
défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein
des organismes gouvernementaux.
2- La
personnalité juridique et les droits de l’animal doivent être reconnus par la
loi.
« On entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent. Le bien-être d'un animal (évalué selon des bases scientifiques) est considéré comme satisfaisant si les critères suivants sont réunis : bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel, sécurité, possibilité d’expression du comportement naturel, absence de souffrances telles que douleur, peur ou détresse » Code Sanitaire pour les animaux
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