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Les articles : Ethologue - Ethologie - Loup |
DEFINITIONS ETHOLOGIE COMPORTEMENT |
04/03/2012 |
[Lu 2520 fois] |
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QUELQUES DEFINITIONS en ETHOLOGIE ET COMPORTEMENT
- Activité substitutive : activité qui a lieu lorsqu’un organisme est en état de surexcitation ou d’enfermement sans qu’il puisse réagir par la voie usuelle. Il répond par une activité sans relation directe avec le contexte.
- Agression : acte de menace (grognement, aboiement) ou acte physique (morsure ou « pincement ») qui porte atteinte à l’intégrité psychologique ou physiologique d’un individu.
- Agression hiérarchique : agression déclenchée lorsqu’un individu voit ses prérogatives remises en cause.
- Agression par irritation : agression en relation avec l’état réactionnel et l’humeur de l’individu. Elle peut être déclenchée lors de phobie, d’anxiété intermittente, de dépression chronique, de dysthymie, d’état algique, de dysendocrinie, de déficit de perception sensorielle (cécité, surdité)…
- Agressivité : tendance d’un individu à réagir par des agressions.
- Agressivité instrumentalisée : lors d’agressivité instrumentalisée la séquence comportementale est modifiée sous l’effet du conditionnement. Les phases de menace et d’apaisement sont absentes et la phase consommatoire (morsure, pincement) est allongée.
- Agression par peur : agression dans un contexte de peur, ne comportant pas de phase de menace
- Agression territoriale : agression envers un individu étranger à la meute ou à la famille se rapprochant ou pénétrant dans le territoire défendu par le chien (aboiement, poursuite, morsures…)
- Anosmie : diminution ou perte de l’odorat.
- Anthropomorphisme : tendance naturelle de l’homme à attribuer aux animaux des sentiments, des qualités, des réactions et des comportements propres à l’homme, ce qui va engendrer des sociopathies chez le chien.
- Anthropocentrisme : attitude philosophique qui considère l’homme comme le centre de l’univers.
- Anxiété : état réactionnel caractérisé par l’augmentation, de la probabilité de déclenchement de réactions émotionnelles analogues à celle de la peur, en réponse à toute variation du milieu. Tachycardie, tachypnée, vomissement, diarrhée, agression possible par peur ou irritation.
- Anxiété intermittente : forme clinique de l’anxiété se manifestant par des agressions par peur ou par irritation accompagnées de troubles neurovégétatifs de façon intermittente, c’est-à-dire avec des périodes de rémission. Type de chien hypervigilant.
- Anxiété permanente : forme clinique de l’anxiété à expression continue se manifestant par un état d’inhibition accompagné d’activités substitutives.
- Anxiété de séparation : trouble anxieux se développant chez des individus qui n’ont pas subi de détachement. Les manifestations ont lieu lorsque l’individu est dans l’incapacité de rejoindre son être d’attachement primaire. L’anxiété de séparation est liée à la persistance du lien d’attachement primaire au-delà de la puberté. Le chien émet des comportements indésirables, qui sont des manifestations anxieuses, lorsqu’il est séparé de la personne d’attachement :
- Anxiété hypnagogique : anxiété se manifestant pendant la phase précédent le sommeil, et caractérisée par des « réveils » brutaux au moment de l’assoupissement.
- Anxiété paroxystique : crise, trouble panique, origine génétique.
- Anxiété de déritualisation : trouble anxieux, suite changement de maître, de lieu, isolement (changement de rituels).
- Apprentissage : processus permettant à un individu d’acquérir des réponses adaptées à des stimulations. L’apprentissage est un processus de construction et d’assimilation de réponses nouvelles, il demande un ajustement du comportement. Dans la nature c’est la valeur de survie d’un comportement qui incite à l’apprentissage, une pratique d’adaptation au sens biologique du terme, chez les canidés domestiques il n’y a pas de limites.
- Apprentissage par imitation : permet de copier l’autre et ensuite de généraliser. On nomme cela isoesthésie, une même sensibilité qui peut également contaminer l’autre, dans le cas par exemple où le sujet imité a des problèmes de comportement (craintif, aboyeur, agressif, coprophage). Si on veut utiliser un modèle, il faut que celui-ci soit irréprochable.
- Apprentissage vicariant : le sujet se contente d’observer, il apprend en constatant les conséquences du comportement du modèle. S’il est confronté au même stimulus, il aura le bon comportement. Le maître peut devenir un modèle dans le sens où il sait se contrôler
- Attachement : processus par lequel un individu durant son développement s’identifie à son être d’attachement, lui permettant ainsi de s’imprégner et de s’apaiser. L’attachement représente une dépendance entre deux individus. C’est un phénomène proche de l’empreinte mais qui nécessite un échange entre les individus qui « s’attachent ». L’attachement, du moins chez les espèces sociales, est indispensable au bon développement de l’individu. Sa privation peut entraîner des troubles importants, voire définitifs. Même s’il est particulièrement important dans les premiers moments de la vie, l’attachement peut s’effectuer tout au long de la vie d’un individu. Lorsque le chiot arrive dans une famille, il va s’attacher plus particulièrement à une personne, qui remplacera, en termes d’attachement, sa propre mère. Or, si ce lien n’est pas rompu à la puberté (par ignorance ou par volonté d’avoir un animal « infantilisé ») le chien n’adoptera pas un comportement adulte. Toute séparation de sa « mère de substitution » entraînera chez lui de l’anxiété. 70 % des êtres d’attachement sont des femmes.
- Cognition: L’ensemble des processus mentaux pour l’acquisition de connaissances. Avec la perception, la sélection des données, leur organisation et leur mémorisation, enfin la pensée (capacité de raisonnement, de solutionnement des problèmes et de prise de décision).
- Comportement : ensemble de séquences permettant l’adaptation de l’individu à des variations de l’environnement.
- Comportement centrifuge : comportement dont l’objet consommatoire est distinct du sujet lui-même (comportement d’agression, comportement exploratoire).
- Comportement centripète : comportement dont l’objet consommatoire est le sujet lui-même (comportement alimentaire, comportement dipsique, comportement éliminatoire).
. Communication : Le chien en tant qu’animal social est un spécialiste de la communication non verbale et infra verbale, son objectif comme chez tous les êtres vivants c’est la recherche d’un état de confort, de l’agréable qui en font un individu chez qui la curiosité et le comportement exploratoire sont développés.
- Conditionnement classique de Pavlov: il s’agit de réponses réflexes et non de réaction délibérée du sujet, le conditionnement classique a permit de fixer des lois d’apprentissage :
- Loi de la contiguïté temporelle : délai et corrélation entre stimulus neutre et stimulus inconditionnel
- Loi de la répétition : nombre d’associations entre stimulus et renforcement
- Loi de l’extinction : si il n’y a plus de renforcement
- Loi de la généralisation : réponse à des stimuli similaires mais non identiques
- Loi de la discrimination : entre deux stimuli similaire, il répond à celui qui est renforcé.
- Conditionnement instrumental ou Skinnerien: le stimulus est associé à un renforcement par exemple quelque chose d’agréable. Pour les béhavioristes seuls comptent les stimuli et les réactions produites par eux, le sujet est considéré comme un acteur passif.
- Les lois d’apprentissage que l’on en tire en Méthode Naturelle :
- va se reproduire devant la même situation (le contraire également Loi de l’effet : le stimulus est associé à un renforcement qui produit de la satisfaction ou du désagréable)
- Il existe des renforcements primaires : liés à un besoin vital (nourriture)
- Des renforcements secondaires : par association aux premiers ils vont le devenir (caresses, félicitations)
- On doit suivre un programme de renforcement : d’abord en systématique (chaque bonne réponse), puis en intermittent (une partie des réponses), enfin en aléatoire (au hasard).
- Conditions d’apprentissage en Méthode Naturelle :
- le sujet doit être actif
- le comportement qui fait l’objet de l’apprentissage est récompensé
- il doit être motivé fortement (friandise ou jouet)
- le renforcement suit immédiatement la bonne réponse
- il faut des répétitions avec renforcement des approximations successives
- le rythme de progression est individualisé
Comportement agonistique : Il permet de résoudre un conflit avec l’autre – menace, agression, retrait, apaisement ou soumission, fuite… Congénital : Terme désignant un caractère (maladie, lésion, prédisposition, caractéristique physique) exprimé dès la naissance, qu’il soit héréditaire ou non.
Ce caractère peut être présent dès la formation de l’œuf ou il peut être la conséquence d’une intoxication ou d’une infection maternelle au cours de la gestation.
Contre-conditionnement : associer la situation déclenchante du comportement gênant à un comportement incompatible avec celui-ci.
Le chien est entraîné dans une activité génératrice de satisfaction comme :
- Le jeu
- Un comportement social avec un autre animal ou une personne
- Des comportements qui tendent à immobiliser et à diminuer son activité
(« Assis », « couché », « pas bouger », etc.)
- Un comportement alimentaire.
Cerveau : Système nerveux central et cerveau en croissance rapide jusqu’à 7 semaines. Seules les synapses entrées en fonction vont survivre. Lobes frontaux terminés vers 6 semaines. Myélinisation terminée vers 7 semaines ( sauf cortex auditif : 10 sem.)
- Corticalisation : processus représentant la migration des précurseurs des neurones (neuroblastes) vers la surface du télencéphale pour former le cortex cérébral. Dans le télencéphale, la substance grise se situe à la surface (cortex cérébral) et en profondeur (noyaux gris centraux).
- Dépression : trouble de l’humeur se caractérisant par une diminution de la réceptivité aux stimuli (hyposensibilité) et une inhibition spontanée peu réversible (hypomotricité, hypoactivité).
- Dépression d’involution : chez le vieux chien, perte de comportements exploratoires, propreté, phase orale
- Détachement : rupture du lien d’attachement à l’initiative de l’être d’attachement. Cette période apparaît normalement à la puberté.
- Désocialisation : perte de la communication sociale intraspécifique. Le chiot avait acquis les capacités de communication sociale pendant la période sensible, (même si, souvent, on notera qu’elles n’auront jamais été excellentes), mais les perd de façon brutale à l’adolescence. Il s’agit généralement de chiens qui n’ont pas eu de contacts sereins avec des congénères depuis qu’ils ont quitté leur élevage. Leur capacité à communiquer, bien qu’ayant été acquise, n’a donc pas été renforcée (ou entretenue) par la suite.
- Dyssocialisation : n’a pas acquis lors de son développement les mécanismes primaires d’inhibition sociale, incapable de communiquer – victime systématique – pas de posture ou de signes de soumission
- Désensibilisation : consiste à présenter le stimulus déclenchant le comportement non désiré et la réaction émotionnelle, d’abord à une intensité extrêmement faible, puis à augmenter cette intensité de façon très progressive. Ceci se fait au cours de plusieurs séances et de façon à ce qu’il n’y ait jamais de réaction négative de l’animal, sinon il faut revenir à une intensité plus faible
- Dysorexie : trouble de l’appétit (Hyporexie : diminution de l’appétit. Anorexie : cesse de manger)
Dysthymie : Fluctuations cycliques de l’humeur
Domaine vital : Lieux fréquentés pendant une période donnée.
Distance interindividuelle : C’est l’accord minimum à respecter entre individu. S’il est franchi on observe des mouvements d’agression ou d’évitement.
La distance de fuite : C’est la distance où il laisse approcher sans réagir un humain ou un individu d’une autre espèce potentiellement dangereuse pour lui.
Empathie : connaissance intuitive qu’on peut avoir de ce qu’éprouve un autre Individu
Ethogramme : Inventaire complet des comportements de l’espèce dans son milieu naturel (environnement)
Encoprésie : incontinence fécale
Enurésie : incontinence urinaire
Epigenèse : théorie biologique qui s'oppose à la préformation. Processus par lequel l'être vivant se développe par formations successives et non par la simple croissance d'un être déjà complet au stade embryonnaire. Son développement est influencé par l’environnement et l’expérience.
Ethologie : étude du comportement des animaux dans leur milieu naturel.
Génotype : totalité des informations héréditaires contenues dans le génome.
Habituation : Répétition régulière d’un stimulus surtout si ni douleur, ni plaisir, entraîne la diminution progressive de la réaction jusqu’à disparition totale = sans intérêt pour le sujet. Motivation : Disponibilité à une action. Elle dépend de stimuli, internes, externes et de l’expérience. Elle recouvre l’ensemble des déterminants irrationnels des conduites.
- Phénotype : ensemble des caractères héréditaires visibles d’un individu. Il résulte de l’expression du génotype dans un environnement donné. La couleur des yeux est un exemple de phénotype.
- Habituation ou accoutumance : c’est le plus simple des apprentissages, si le sujet est confronté à des stimuli répétés qui n’ont aucune conséquence pour lui (ni plaisir, ni douleur).
Héréditaire : Qui suit les lois de l’hérédité. Qualifie tout caractère transmis par au moins un ascendant, donc préexistant à la conception. La transmission du caractère suit les lois de Mendel. Il peut être présent dès la naissance de l’individu ou apparaître plus tardivement dans la vie de l’animal.
- Hérédité monofactorielle: L’hérédité est la transmission des caractères génétiques d’une génération aux suivantes. L’hérédité monofactorielle est l’hérédité des caractères qualitatifs (par exemple la couleur noire ou blanche) : un seul gène est en cause.
- Hérédité polyfactorielle: Hérédité des caractères quantitatifs (par rapport au même exemple : toutes les nuances de couleur entre le noir et le blanc sont prises en compte) : plusieurs gènes sont en cause.
- Homéostasie sensorielle: état de stabilité émotionnelle de l’individu face aux stimuli de l’environnement. Les stimuli interviennent en perturbant la structure qui doit produire un comportement pour retrouver l’équilibre.
- Hs-Ha : abréviation d’Hypersensibilité-Hyperactivité.
- Hyperagressivité : état d’agressivité très importante dans laquelle les phases de menace et d’apaisement ont disparu. La séquence comportementale n’est plus contrôlée.
- Hyperagressivité secondaire : hyperagressivité résultant de l’instrumentalisation d’une agressivité réactionnelle.
- Hyperattachement primaire : lors d’hyperattachement primaire le détachement n’a pas eu lieu à la puberté et toute séparation d’avec l’être d’attachement entraîne un état de détresse de la part de l’individu hyperattaché.
- Hyperattachement secondaire : mécanisme de compensation se développant sur fond de dépression ou d’anxiété. Il permet la réadaptation de l’individu en compensant son incapacité à gérer les stimuli : celui-ci passe les informations au filtre d’un lien d’hyperattachement.
- Hyperactivité : état dans lequel il y a absence de contrôle moteur des séquences comportementales.
- Hypersensibilité : l’animal est hyper vigilant a chaque instant, il réagit aux stimuli perçus même ceux présents continuellement dans son environnement et il est incapable de filtrer les informations,
- Hyperthyroïdie : fonctionnement excessif de la glande thyroïde qui n’obéit plus à la régulation propre du corps (TSH). S’en suivent des manifestations cliniques caractéristiques dont nous citerons l’irritabilité, l’anxiété, les tremblements des mains, des palpitations cardiaques, fatigue musculaire.
- Hyperesthésie : état sensoriel dans lequel le seuil de sensibilité aux stimuli est abaissé.
- Hyperexcitabilité : état dans lequel l’individu réagit à toutes les stimulations car il y a absence de filtrage des informations sensorielles.
- Hypersensibilité : état dans lequel le seuil de sensibilité de tous les systèmes sensoriels est abaissé.
- Hypervigilance : diminution de la durée globale du sommeil associée à un état d’hypersensibilité.
- Idiopathique : d’origine inconnue
- Imprégnation : processus d’identification au semblable c'est-à-dire du partenaire sexuel et social.
- Imprégnation interspécifique : l’individu est imprégné à une autre espèce que la sienne.
- Impulsivité : réponse instantanée à une stimulation de l’environnement sans qu’il ait pu y avoir contrôle et adaptation de la réponse.
- Inhibition de la morsure : absence de la morsure contrôlée chez les sujets âgés de plus de deux mois et plus alors qu’elle doit être acquise vers l’âge de cinq a six semaines, et surtout avant l’âge de deux mois (âge auquel le chien est acquis par les nouveaux propriétaires légalement). Les chiots mordent au cours des jeux entre eux et ne s’arrêtent pas lorsque le chiot mordu manifeste sa douleur en criant. Exemple dyssocialisation primaire et HS-HA.
- Insight ou compréhension soudaine : C’est trouver la solution à un problème « le temps d’un éclair », sans essais préalable, une des définitions de l’intelligence, que l’on peut observer lors d’une séance de jeu ou au cours de tests comme ceux de contournement qui consistent à trouver immédiatement comment accéder à l’objet de motivation malgré les obstacles.
- Instrumentalisation : processus (instrumentalisation-processus) résultant d’un apprentissage de type conditionnement opérant au cours duquel une ou plusieurs séquences comportementales se désorganisent et se rigidifient. Ce processus entraîne la disparition des actes des phases appétitive et d’apaisement et l’exacerbation de la phase consommatoire pour aboutir à l’instrumentalisation-état.
- Inhibition : Frein, barrage, blocage, modification ou arrêt de l’activité (inhibition motrice) ou de pensée ( inhibition intellectuelle)
- Instincts : En Éthologie = Coordinations héréditaires
Dépend de la maturation du système nerveux et de la présence d’un stimulus-clé. Ils sont inscrits à la naissance, ne sont ni modifiés ni influencés par l’apprentissage. Ils peuvent faire « explosion à vide » sans support (gratter le sol). Les plus grands : Alimentation – Reproduction – Fuite – Agression
- La loi de l’effet : « tout acte qui, dans une situation donnée, produit de la
- satisfaction a plus de chance de se reproduire si une situation analogue survient à nouveau. Inversement, tout acte ayant produit de l’insatisfaction dans une situation déterminée aura tendance à disparaître si cette situation se représente ultérieurement ». Thorndique
- Myélinisation : Formation d’une gaine autour des fibres nerveuses pour favoriser le passage de l’influx nerveux. 2m/sec à 120m/ sec vers 10 semaines.
- Mémorisation de signaux : On pense généralement que le chien a une mémoire immédiate, pourtant par association il est apte à retenir une multitude de signaux, à condition que l’objet stimulant soit agréable. Il s’agit de se souvenir de la forme, de la taille, de la couleur de chaque objet, ainsi un berger allemand aux États-Unis ou un border collie en Allemagne de retenir plus de 200 mots qui correspondent à des objets.
- Phase appétitive : phase de la séquence comportementale au cours de laquelle le stimulus évocateur d’une motivation est transformé en stimuli spécifique capable de déclencher la phase consommatoire. Seul un stimulus de forte intensité d’évocation va déclencher une phase appétitive.
- Phase d’apaisement ou de stabilisation : phase de la séquence comportementale qui suit la phase consommatoire. Cette phase termine la séquence comportementale et c’est la production du signal d’arrêt qui marque sa réalisation complète.
- Phase consommatoire : période centrale de la séquence comportementale. Le traitement du stimulus est obtenu à partir du bien être procuré par la résolution de cette phase.
- Phéromone : substance chimique produite par les animaux, ayant un rôle de messager. Les phéromones servent à communiquer et à induire chez l’individu récepteur un comportement ou une modification physiologique spécifique.
- Phobie : état d’appréhension ou de peur survenant dans des circonstances déterminées et de manière systématique.
- Phobie simple : réagit à un stimulus unique et identifiable.
- Phobie complexe : il a appris à associer au stimulus phobique, d’autres stimuli, qui précèdent.
- Phobie post-traumatique : phobie se développant à la suite d’une stimulation traumatisante.
- Phobogène : générateur de phobie
- Prédisposition raciale: Prédisposition générale d'un individu d’une certaine race à être, plus particulièrement que d'autres, affecté par tel ou tel syndrome morbide.
- Privation sensorielle : déficit de stimulations sensorielles lors de développement en milieu hypostimulant.
- Pseudocyèse (grossesse nerveuse ou pseudo-gestation) : trouble du comportement survenant à la fin du métoestrus chez la chienne et simulant l’imminence d’une mise bas. Il s’accompagnant d’une montée de lait et parfois d’un comportement de maternage. Métoestrus : phase du cycle sexuel de la chienne, située après l’œstrus et avant l’anoestrus, durant 2 mois et correspondant a la présence du corps jaune sur l’ovaire. Il peut être accompagné d’une gestation.
- Psychotrope : substance agissant sur l’activité cérébrale.
- Puberté : ensembles de modifications (anatomiques, physiologiques et comportementales) survenant à l’apparition des premières chaleurs chez la chienne et a la capacité de saillir chez un mâle.
- Pulsion : disposition à accomplir un comportement instinctif.
- Ex : pulsion de proie. Environ 50
- L’acte consommatoire fait disparaître la pulsion
- Punition : c’est un stimulus aversif ou une situation désagréable qui arrive lors d’une réponse, diminuant la probabilité de voir réapparaître cette réponse. Dans la Méthode Naturelle, le grand principe, nous l’avons vu, c’est d’ignorer les mauvais comportements et de récompenser ceux que l’on désire conserver, sauf si la hiérarchie est en jeu.
- Réactions émotionnelles conditionnées de peur : elles sont installées très rapidement. Si le stimulus est réellement dangereux, une seule présentation suffit. En outre, elles sont très difficiles à éteindre. Cette acquisition de réflexes suite à de très fortes émotions permet la survie de l’individu face à des situations dangereuses.
- Récompense : elle fixe le comportement qui l’a déclenché, il y a alors apprentissage. En situation de coopération maître/chien il y a renforcement permanent, surtout si l’on pratique la Méthode Naturelle. L’apprentissage avec des méthodes coercitives, sous l’effet d’un stress, d’une émotion est souvent inefficace car il entraîne des inhibitions et des réactions de défense.
- Régression Sociale Dirigée : thérapie cognitive consistant à donner au chien sociopathe une nouvelle représentation de sa meute, dans laquelle il se percevait comme le dominant. Il y a « régression » sur le plan du statut hiérarchique puisque le chien va devenir dominé, « sociale » puisqu’il va y avoir changement des comportements qui ont valeur de privilège social, et « dirigée » car la thérapie va se faire par étapes, en essayant de ne pas provoquer de conflit supplémentaire.
- Renforcement, ou stimulus renforçateur : c’est un stimulus qui apparaît ou
- disparaît suite à l’exécution d’une réponse entraînant une augmentation de la probabilité, de l’intensité, de la fréquence ou du taux ultérieur de cette réponse. La quantité et la qualité du renforcement apportées vont généralement influencer la probabilité de réapparition ou la force de la réponse.
- Renforcement primaire : correspond à un besoin vital de l’animal. On l’appelle renforcement non conditionné. Le plus souvent, il s’agit de nourriture, de chaleur, de boisson… Une utilisation essentielle en Méthode Naturelle.
- Renforcement secondaire n’est pas un renforcement au départ. Il acquiert cette capacité par association avec un renforcement primaire. On l’appelle renforcement conditionné. Féliciter un animal peut devenir un renforcement secondaire s’il a été antérieurement associé à un renforcement primaire comme, par exemple, une friandise.
- Renforcement positif (ou récompense) : c’est un stimulus appétitif qui apparaît suite à une réponse conditionnée et qui augmente la probabilité de réapparition de cette réponse ». Il donne de la satisfaction à l’animal.
- Renforcement négatif : c’est un stimulus aversif qui disparaît ou qui n’apparaît pas suite à une réponse conditionnée et qui augmente la probabilité de réapparition de cette réponse. Le sujet apprend à échapper ou à éviter une situation qui a pour lui des conséquences défavorables »
- Stimulus : déclenche les mécanismes de réception. Mécanisme Inné de déclenchement (K. Lorenz) acquis par l’espèce au cours de son évolution et complété par l’expérience individuelle.
- Stéréotypie : exagération de l’automatisme au cours de certaines maladies comportementales. Elle consiste en la répétition continuelle de mêmes actes et est exempte d’arrêt spontané.
- Sociopathie : état pathologique dans lequel l’organisation du groupe social est altérée par des fluctuations des repères hiérarchiques. D’un déséquilibre hiérarchique entre les propriétaires et le chien. Il s’installe suite à l’appropriation de prérogatives de dominant par le chien, au moment de la puberté ou à l’âge adulte. Le chien sociopathe contrôle sa morsure (les propriétaires diront qu’il « pince » plutôt qu’il ne mord), émet des phases de menace bien distinctes du reste de la séquence d’agression.
- Sensitivation : 1 seul stimulus potentiellement menaçant ( intense, subit, inhabituel, douloureux) Les suivants pendant une durée variable, même si faible et sans signification, provoque une réponse accrue = le 1er et un état d’alerte, les suivants menace.
- Syndrome d’Hypersensibilité-Hyperactivité : trouble du développement caractérisé par un déficit des auto-contrôles, une hyperactivité et une hypersensibilité.
- Syndrome de privation sensorielle : trouble du développement caractérisé par des manifestations de crainte ou de peur. Cette affection peut s’exprimer sous trois tableaux cliniques (phobie, anxiété, dépression) ayant en commun un déficit de gestion des informations sensorielles chez les individus élevés en milieu hypostimulant.
- Variations individuelles : Chaque chien est un individu, on trouve des variations qui viennent de sa race, de sa lignée, de sa mère, des conditions d’élevage, des expériences vécues… Les tendances comportementales sont donc très variées avec des réactions émotionnelles et des capacités d’apprentissage diverses.
- Stimulus à effet mécanique : Il réduit la possibilité de faire une erreur, il oriente vers le comportement attendu. Il est impératif. Ex : le halti pour la marche.
- Structure sociale : Système dynamique qui règle la nature des relations entre membre d’une même espèce occupant un espace donné.
- Syndrome dissociatif : Rupture dans la perception sensorielle et sociale avec phases d’obnubilation et d’hallucination.
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