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Les articles : Mauvais traitement envers un animal |
Le premier cimetière pour chien à Asnières |
29/06/2012 |
[Lu 757 fois] |
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Le premier cimetière pour animaux était français
On le doit à Marguerite Durand, directrice du journal La Fronde, et Georges Harmois qui avaient créé le 2 mai 1899 (l’idée avait germée dès 1830), une société anonyme dans ce but. Leur choix se porta sur l’ile des ravageurs, près d’Asnières sur seine, un lieu de mauvaise réputation où se refugiaient les brigands, qu’ils achetèrent au baron de Bosmolet. Ils s’assurèrent que la loi promulguée le 21 juin 1898 sur l’enfouissement des animaux fonctionnait bien (auparavant ils étaient jetés dans la seine ou ramassés par les équarisseurs). C’est l’architecte Eugène Petit qui fut chargé de le dessiner, avec un portail magnifique.
Il sera ouvert en 1899, en présence de nombreuses personnalités. Une sculpture du fameux St Bernard Barry fut érigée à l’entrée du cimetière en 1900. En 1912 un monument viendra honorer la mémoire des premiers chiens policiers, on va y trouver Dora du commissariat d’Asnières, Papillon de celui du XVIème arrondissement, Léo mort en service, et le fameux Top couvert de médailles. Ceux morts pour la France pendant la grande guerre. D’autres chiens et chats illustres vont y trouver place comme Rintintin (Ce berger allemand trouvé en France par Duncan, un soldat américain, fit une carrière remarquable au cinèma. Son premier film: The Man from Hell's River de Irving Cummings. L'argent qu’il va faire gagner à la WARNER permettra à la firme de s'acheter VITAPHONE et de produire le premier film parlant), le Prince of Wales, Kroumir le chat d’henry de Rochefort, les animaux de Camille Saint-Saëns, Georges Courteline, Sacha Guitry, et ceux de nombreuses personnes de la noblesse. Au total on compte plus de 40 000 bêtes enterrées ici qui ont fait la joie de leur maîtres de leur vivant et leur désespoir à leur mort…
Rintintin, le premier de la série meurt en 1939, il est enterré à Asnières
Dernièrement une tombe a été outragée, c’était celle de Tipsy un caniche enterré par sa maîtresse le 9 octobre 2003, une richissime américaine. Les voleurs se sont emparés du collier de diamant que portait la malheureuse bête.
Les chiens d’Asnières
On enterre les chiens on enterre les chats
on enterre les chevaux on enterre les hommes
on enterre l’espoir on enterre la vie
on enterre l’amour – les amours
on enterre les amours – l’amour
on enterre en silence le silence
on enterre en paix – la paix
la paix – la paix la plus profonde
sous une couche de petits graviers multicolores
de coquilles Saint-Jacques et de fleurs multicolores
il y a une tombe pour tout
à condition d’attendre
il fait nuit il fait jour
à condition d’attendre
la Seine descend vers la mer
l’île immobile ne descend pas
la Seine remontera vers sa source
à condition d’attendre
et l’île naviguera vers le Havre de Grâce
à condition d’attendre
on enterre les chiens on enterre les chats
deux espèces qui ne s’aiment pas Raymond Queneau (1903-1976)
Que faisait-on des cadavres de chiens avant l’invention du cimetière é
« Dans le département de la Seine, entre 1899 et 1905, le nombre de cadavres canins dans la Seine ou la Marne oscille entre 8 000 et 10 000 par an ! Et l'on doit sans doute multiplier cela par deux, trois ou quatre pour avoir une idée du nombre réel de chiens passant à Paris au fil de l'eau ces années-là. Si l'on prend 10 000 par an et que l'on multiplie par trois, cela donne une centaine de chiens chaque jour !
Il faut ajouter les cadavres trouvés dans les rues : encore 2695 chiens et chats en 1910, une époque où le ramassage est déjà bien organisé comme nous allons le voir, et peut-être faut-il ici multiplier par deux pour avoir le nombre réel » Selon Henri Martel
« Pour nettoyer la Seine, un équarrisseur est chargé de récolter les corps, se servant d'abord de chiens dressés à les rapporter sur les berges, puis, à la fin du siècle, de barques à fond plat, avec un container fermé au centre, le tout en métal, de manière à aller partout le long des berges, à réduire le contact avec les cadavres et à nettoyer facilement l'ensemble. Nous l'avons vu, 8 000 à 10 000 chiens (et 900 à 1200 chats) sont ainsi repêchés chaque année vers 1900, ce qui représente un chien tous les quarts d'heure à raison de huit heures ouvrées tous les jours de l'année ! D'autre part, vingt-quatre grandes boîtes métalliques sont installées aux vingt-quatre portes de Paris en 1906, afin que les particuliers déposent leurs cadavres dedans.
Le succès est croissant, sans doute parce que ces boîtes sont, pour beaucoup de Parisiens, plus proches que la Seine et parce que les rues sont de plus en plus surveillées : 17 900 animaux divers sont ainsi récoltés en 1909 et 24 606, dont 8939 chiens, en 1910, ce qui fait diminuer le nombre de chiens ramassés dans la Seine ou la Marne, qui n'oscille plus qu'entre 4 000 et 6 000 par an de 1906 à 1910. » Alphonse Morel
Il n’y a pas que des chiens morts que l’on jetait, nombre d’entre eux étaient jetés vivants dans les fleuves, les puits, les fosses (s’ils étaient nombreux ils s’entre-dévoraient), ils étaient également empoisonnés ou pendus.
Témoignage de Victor Hugo, A Jersey, le 21 avril 1856:
« Chougna avait, à son grand déplaisir, le museau emprisonné dans une muselière de cuir, précaution rendue nécessaire par une ordonnance portant que tout chien errant et non pourvu de muselière serait abattu. Le terrible Stephen, l'étrangleur patenté des chiens errants de Jersey, se promenait depuis quelques jours sur les chemins et sur les grèves, brandissant une longue corde, espèce de lasso, avec laquelle il prenait les chiens au passage comme les gauchos prennent les chevaux dans les pampas (brave homme zélé ; chaque tête de chien lui était payée par la ville »
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