« Le chien est étendu près du corps ; on dirait qu’il attend sa résurrection, et il nous regarde d’un œil joyeux… Nous allons peut-être lui rendre son maître ! Il a confiance (…) Au premier geste pour toucher à ces restes, le chien reprend sa fureur, jamais nous ne pourrons en finir et cependant je ne puis me décider à rudoyer ce pauvre chien squelettique qui nous tient tête courageusement, croyant que nous voulons du mal à celui pour lequel il n’a cessé de lutter depuis vingt jours »
Henri de Monfreid - Guerriers de l’Ogaden
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