Chien de Maremme-Abruzzes

Il est blanc comme la plupart des bergers de protection des troupeaux (Montage des Pyrénées, Tatra de Pologne, Kuvatz de Hongrie…). Une tête forte à oreilles tombantes, une taille au-dessus de la moyenne.

Il peut être conducteur des troupeaux mais il est plutôt un gardien redoutable.

Au début on avait le Maremme et l'Abruzze avec le poil plus long, en 1951 Guiseppe Solaro demande qu'ils ne fassent plus qu'un. Le premier standard date de 1952, il est rédigé par les professeurs Colonna, Pischedda, Cagnoli pour l'Abruzze. Un standard en 1958 pour les deux.

Le Maremme avait plus de succès, entre 1922 (première inscription) et 1950: 200 Maremmes inscrits, mais seulement 8 Abruzzes. 

 

Testé aux Etats-Unis en 1977 avec plusieurs races de chiens de protection, c'est celui qui présenta les meilleures qualités.

L'élevage des ovins existent depuis l'antiquité en Italie (Canis pastoralis), surtout dans le sud où c'est la principale source de revenus. En 1991 on compte 3500 naissances.

On y faisait la transhumance comme en France ou en Espagne sur des chemins appelés "Tratturi".

Le fromage fait avec le lait de brebis est bien connu, il se nomme "Ricotta" ou "Pecorino".

Le travail des chiens dans le parc national des Abruzzes où il y a des loups c'est de conduire et protéger les troupeaux, même la nuit où ils dorment dans un parc avec eux. On le remarque dès le début pour son collier à pointes extérieures, ses oreilles coupées, sa méfiance de toute personne étrangère qui s'approche.

Les premières importations en France datent de 1984, en particulier de l'élevage italien "Delles Grandes Murailles".