Education en complicité par la Méthode Naturelle ou "dressage" par méthode classiqueé
Joseph ORTEGA
"L'homme est un primate agressif" K. Lorenz
"Plus d'un homme se prend pour un dompteur de lions frustré et prend le chien pour un loup sauvage et féroce" E. Trumler
En M. N. on doit organiser l'environnement du sujet de telle sorte que des comportements nouveaux attendus se manifestent et finissent par faire partie de son registre comportemental. On choisit les types de comportements facile à reproduire pour lui. On doit faire preuve d'altruisme, faire quelque chose pour l'autre sans espoir de récompense; ainsi que d'empathie, le plaisir de l'autre devient notre propre plaisir.
On peut considérer, comme en arts martiaux, que l'apprentissage est terminé lorsque la réponse construite est devenue une réaction réflexe, par la progression, les répétitions et les renforcements. on laisse agir et en renforce les bonnes réponses, lier l'acte à la récompense est la base de l'apprentissage. Pour cela il faut une association sociale, comme dans une meute de la même espèce, qui permet de lire les comportements, de les prévoir et de les contrôler en montrant de l'approbation et du plaisir.
La pratique ne doit pas être directive ou astreignante, le sujet s'engage en fonction de ce qu'il éprouve face à la stimulation, la participation doit être active, consciente, raisonnée, agréable. On ne parle pas de "dresseur", de "moniteur", d'éducateur, mais plutôt de "facilitateur"
Les dresseurs de la méthode classique ont besoin de subordonnés et d'être considérés comme chef, leur méthode a un caractère ostentatoire qui néglige totalement le mental, c'est de la "manutention", ils cherchent de manière consciente ou inconsciente l'affirmation de soi, le pouvoir, la domination, la réalisation de soi, la compétition. On peut parler de comportement hyper directif pour imposer son autorité sans aucune réponse aux éventuels messages de contentement…
"Le collier de force qui changera sa nature, la domptera peut-être, tant qu'il en sentira l'étreinte cruelle, mais dont il secouera le joug à la première occasion. Jamais ce chien n'aura la sûreté, l'infaillibilité de celui qui obéit naturellement. Jamais il n'apportera, dans son contact avec l'homme, le charme, la douceur; la gentillesse de celui pour lequel la nature a tout fait" Adolphe d'Houdetot-1847
"Quand vous jugerez le moment venu de commencer l'éducation de votre chien, ne la confiez surtout pas à ces dresseurs de ruelles et de faubourgs qui pullulent dans les villes. Ces hommes intéressés qui prennent autant de pensionnaires qu'ils en trouvent…" Adolphe d'Houdetot-1847
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