Pour qu'une véritable relation positive s’établisse entre le maître et son animal domestique, il faut que le bien-être de l’animal soit respecté, en prenant en compte ses besoins éthologiques (et non pas en se basant sur des représentations anthropomorphiques). On ne doit pas le traiter comme un humain mais comme une espèce différente, ce n'est pas non plus un objet qui satisfait nos désirs ou nous met en valeur, qui permet de compenser nos problèmes en le dominant par la brutalité. En faisant preuve d'empathie on peut ressentir les émotions et les besoins liés à son espèce, en "pensant chien" on peut respecter son "bien-être" et avoir avec lui de vrais relations affectives et sociales dans une détente absolue…
On peut citer comme exemple les chiens qui vivent enfermés dans les maisons comme les humains auxquels on les assimile, ne pouvant exprimer leur instincts naturels de contact, d'exploration, de stimulations naturelles, de mouvements physiques. Ils subissent un surinvestissement affectif et une surprotection des maîtres qui vont engendrer des troubles anxieux comme l'hyperattachement, ainsi que bien d'autres souffrances que les maîtres ont décidés d'ignorer puisse que cela leur fait plaisir à eux!
Joseph ORTEGA
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