CROYANCES POPULAIRES LIEES AU CHIEN

Joseph ORTEGA

Au XVe siècle: Le chien qui se roule annonce le vent. Celui qui mord l'herbe annonce la pluie. S'il a le museau en l'air, c'est un ouragan qu'il faut craindre.

En Gironde, s'il faisait ses besoins sur la devanture d'un boutiquier, celui-ci doit aussitôt mettre la main en poche pour bien gagner toute la journée. S'il le chasse, la vente sera mauvaise. On disait aussi que pour attacher un chien au maître, on devait couper des poils sous ses aisselles et lui frotter le nez avec.

En Lorraine, c'est du pain frotté au même endroit qu'on lui offrait, ou bien on devait cracher 3 fois dans sa soupe ou on urinait dedans.

En Normandie, tous les chiens noirs étaient dits "porteurs du malheur"

En Provence, si un chien urinait sur une femme enceinte on disait qu'elle aurait un garçon.

Dans le Poitou, pour avoir un bon chien de berger on devait prendre un jeune chien par la queue et le faire tourner 7 fois autour de sa tête;

Dans les Landes, pour préserver un nouveau-né de tout accident, on devait lui mettre au cou un sachet contenant un os de petit chien si c'était un garçon ou de chienne pour une fille.

Dans le Morbihan, les chiens malades devaient boire à la fontaine de Bieuzy, dans la Brie à la chapelle de St Mansues

Pour connaître le destin d'un malade, frotter sa bouche avec un morceau de viande et la donner au chien. Si le chien la mange, le malade vivra ; dans le cas contraire cela annonce… son décès.

Au moyen-âge, le sang menstruel de la femme passait pour provoquer la rage canine.

Si un chien vient s'asseoir sur les pieds d'une célibataire, c'est qu'elle fera une rencontre prochainement.

Si un chien mord on peut guérir la plaie on appliquant dessus un poil du chien. Rabelais disait: "Reprendra-t-il de ce poil du chien qui le mordit".

Pour en savoir plus, voir livres Joseph ORTEGA dans ce site!