1 — La démarche Ethologique
Elle consiste à faire preuve d'Empathie : se mettre à la place du chien, tenter de penser comme lui, essayer de comprendre ses réactions, devancer ses désirs, anticiper ses réticences.
Il ne faut pas faire d'anthropomorphisme en projetant sur l'animal la psychologie humaine, il ne faut pas non plus le définir comme une mécanique qui répond à des lois.
Chaque individu est unique — On peut résumer en disant qu'il est fait de 20% de génétique et de 80% de milieu, ce qui signifie qu'on peut orienter ses comportements et le façonner.
2 — Le but recherché est la vitesse, la précision et la joie dans l'exécution
La vitesse est obtenue par la motivation.
Les renforcements sont d'abord de type primaire et liés à un instinct très fort « l'alimentation ». On utilise l'aliment que le chien préfère ( croquette, fromage, viande, etc)
En cas de manque de motivation, on créera un état de privation. Pas de gamelle la veille et exercices le lendemain.
Dès que le chien exécute correctement, on passe à un renforcement moins fort comme l'instinct de proie ( jouet, boudin), puis à un renforcement secondaire (caresses, félicitations).
La Précision !
Attention, au début l'excès de motivation peut engendrer des débordements, afin de s'approprier la récompense, ceci est normal.
A la marche, il saute contre le maître et se place de travers à l'assis.
Au fil des répétitions, il apprend qu'il ne sera récompensé que s'il se trouve au bon endroit.
On peut jouer sur la force de la récompense : 1, 2, 3,
On peut utiliser du matériel.
Si le maître ne doit pas le toucher, par contre il peut être obligé de se placer au bon endroit car il ne peut mettre son corps autrement : Marche le long d'un clôture, Rapport d'objet dans un couloir, En avant avec un entonnoir.
La main qui tient la récompense fixe la tête du chien, dans une direction donnée et à une distance donnée du maître, donc le corps s'oriente où on le désire.
Imaginez un aimant et un bout de fer !
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